Communiqué de presse du 09 décembre 2021

Genève, le 9 décembre 2021

Communiqué de presse Le PDC refuse de voter un budget déficitaire et sans priorités, et proposera des réformes structurelles
Face au déficit chronique et à l’incapacité de l’État de se réformer, le PDC a refusé l’entrée en matière sur le budget 2022. Notre parti s’était engagé l’année dernière à donner un budget à Genève malgré un déficit abyssal de 846,9 millions. Au vu du contexte, cela relevait de notre responsabilité. Ce budget avait fait l’objet d’un accord : des pistes sérieuses en matière de réformes structurelles devaient être proposées et discutées entre les partis et le Conseil d’État. Cette démarche a échoué, la gauche n’étant prête à entrer en matière sur rien, à part des hausses d’impôts.
Ainsi, rien n’a été entrepris pour retrouver l’équilibre budgétaire et sans des recettes fiscales extraordinaires, estimées à près de 600 millions, le budget 2022 aurait présenté un déficit comparable à celui de l’année dernière. Même lorsque le Conseil d’État propose quelques timides mesures structurelles, comme la modification des taux de cotisation LPP pour les nouveaux collaborateurs, la gauche refuse d’en discuter. En revanche, 364 nouveaux postes ont été demandés, sans aucune priorisation ou transversalité. Le constat est clair, Genève ne souffre pas d’un manque de recettes mais bien de dépenses excessives et l’État survit grâce à l’argent du contribuable qui paye plus cher pour des prestations qui ne sont pas meilleures qu’ailleurs.
Le PDC ne remet pas en cause les prestations que l’État doit délivrer à la population, ainsi bien évidemment que la prise en charge des coûts extraordinaires liés à la pandémie. Cependant, nous estimons que le rôle et le fonctionnement de l’État doivent être repensés pour sortir de la situation de blocage dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Le PDC estime nécessaire de revoir le périmètre de l’État en remettant le principe de subsidiarité au cœur des politiques publiques. De nombreuses tâches pourraient ainsi être transférées au secteur associatif, au secteur privé ou aux communes pour toutes celles relevant de l’action de proximité. Cela améliorerait l’efficience de l’État, sans altérer la qualité des prestations offertes aux citoyennes et citoyens de notre canton.
Contacts :
Delphine Bachmann, présidente

Jacques Blondin, chef de groupe