Le Centre a pris connaissance ce jour des comptes 2022 de l’État de Genève. Ces comptes présentent un excédent de 727 millions grâce à des recettes fiscales hors-normes provenant en particulier des secteurs phares de l’économie genevoise.
En 2022, le Canton a ainsi pu bénéficier de 1,76 milliards de recettes supplémentaires et en réalité le bénéfice se monte à 1,3 milliards puisque 600 millions ont été affectés à l’amortissement de la dette de la CPEG. Le Centre ne peut que se réjouir de la santé financière du Canton et relève que ces chiffres viennent à nouveau confirmer les effets bénéfiques de la RFFA et l’intérêt de disposer d’un cadre fiscal attractif favorisant le dynamisme économique et la création de richesses. Autre bonne nouvelle, au moment où les taux d’intérêt augmentent, la dette financière de l’État continue de diminuer, -948 millions en 2022, pour s’établir à 11,45 milliards.
Au regard des comptes 2022, un constat s’impose, Genève ne souffre absolument pas d’un manque de recettes ! En revanche, nous demeurons le Canton avec les charges les plus importantes, de même que celui qui exploite déjà le plus son potentiel fiscal. Ainsi, tuer la poule aux œufs d’or, comme le veut la gauche à travers ses nombreuses initiatives fiscales, serait à la fois absurde et dangereux. Nulle part ailleurs qu’à Genève la fiscalité est autant politisée, nulle part ailleurs on ne vote autant sur la question. Or, ces offensives répétées contre les conditions cadres créent déjà une insécurité fiscale dommageable pour notre canton. L’impôt sert à garantir la qualité des prestations à la population, à maintenir la capacité d’investissement de l’État et à assurer une juste redistribution des richesses mais il ne doit pas devenir une fin en soi. L’impôt doit servir le bien commun et non l’idéologie.
Aujourd’hui, alors que la RFFA a prouvé son efficacité et que les recettes de l’État ont augmenté massivement, il faut réduire la pression fiscale sur les personnes physiques, surtout au vu de la forte inflation que nous connaissons et du coût de la vie à Genève. En conséquence, Le Centre dépose un projet de loi visant une baisse significative des barèmes d’imposition pour la classe moyenne.
Le pouvoir d’achat de la population, en particulier des familles, s’en trouvera ainsi sensiblement amélioré. Il est urgent d’agir !
Jacques Blondin, Président et commissaire aux finances
Sébastien Desfayes, chef de groupe
Vincent Gillet, secrétaire général