La santé ne doit pas devenir un luxe !

Santésuisse alarme à nouveau sur l’explosion des coûts de la santé. Son dernier rapport confirme que les coûts de la santé ont à nouveau explosé sur les six premiers mois de l’année. Certains cantons comme Uri ou Berne font même face à une augmentation de plus de 10 pourcents ! Cette hausse des coûts engendrera inévitablement une nouvelle hausse des primes.  La classe moyenne et les familles sont les plus impactées, car leur pouvoir d’achat, déjà rogné par la hausse des loyers, ne cesse de diminuer d’années en années. Mais au lieu de prendre leurs responsabilités, tous les acteurs de la santé se renvoient la balle. Cette passivité est inacceptable, elle ne peut pas être la réponse à cette situation !

Le Centre agit !

Le Centre demande avec son initiative «pour un frein aux coûts» d’obliger tous les acteurs de la santé à prendre des mesures pour réduire les coûts, lorsque ceux-ci augmentent trop fortement par rapport aux salaires. « En nous attaquant au gaspillage et aux inefficacités, nous pouvons réduire massivement les coûts de la santé sans toucher à la qualité des soins”, déclare la Conseillère aux Etats Marianne Maret. Selon plusieurs études indépendantes mandatées par la Confédération, le potentiel d’économie global pourrait s’élever à 20% par an, soit 6 milliards.

« En nous attaquant au gaspillage et aux inefficacités, nous pouvons réduire massivement les coûts de la santé sans toucher à la qualité des soins »

Marianne Maret

Conseillère aux Etats (VS)

Une offensive digitale globale est nécessaire

La digitalisation du système de santé offre par exemple un potentiel d’économie énorme qui est malheureusement largement inexploité. Selon une étude récente de McKinsey et de l’EPF, la numérisation permettrait d’économiser plus de 10% des dépenses de santé ! Mais la mise en œuvre doit se faire rapidement. Le Centre s’engage sur cette voie notamment avec la motion du conseiller aux Etats du Centre Erich Ettlin: « Plan directeur de la transformation numérique dans le système de santé », qui a été de nouveau discutée aujourd’hui au sein de la Commission de la santé du Conseil des Etats. “Nous devons saisir les opportunités offertes par la digitalisation du système de santé et combler rapidement notre retard”, souligne le Conseiller aux Etats Erich Ettlin.

« Nous devons saisir les opportunités offertes par la digitalisation du système de santé et combler rapidement notre retard »

Erich Ettlin

Conseiller aux Etats (OW)

Le Centre continue à maintenir la pression au Parlement pour une maîtrise des coûts de la santé et une mise en œuvre rapide des solutions numériques dans le secteur de la santé.

Credit Suisse: une évolution positive, mais les défis subsistent

Le fait qu’UBS n’ait plus besoin de la garantie de l’Etat est une évolution positive. Il faut cependant absolument éviter que la Suisse soit, à l’avenir, confrontée à la nécessité de sauver à nouveau une banque. Il est nécessaire de mener une analyse objective et complète des éléments et circonstances qui ont mené à l’effondrement du Crédit Suisse. C’est pourquoi, Le Centre a soutenu clairement la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire (CEP). Ses conclusions montreront où il faut agir.

Dans le cas de Credit Suisse, Le Centre a pris ses responsabilités et a soutenu la solution trouvée conjointement par le Conseil fédéral, la Finma et la BNS, avec l’UBS. Cette solution n’a certes pas pu empêcher l’effondrement de Credit Suisse, mais elle a au moins permis de protéger l’économie de notre pays, car une faillite du CS aurait entraîné des dommages imprévisibles pour la Suisse.

Il faut maintenant que les les réglementations bancaires en vigueur soient analysées en détail. L’objectif doit être de renforcer la capacité de résistance des banques. Le Centre demande une augmentation des fonds propres pour les banques d’importance systémique, des règles plus strictes en matière de versement de bonus et un renforcement accru des compétences de la Finma en matière de surveillance et de sanctions.

Avec mes meillleures salutations.

Gerhard Pfister

Président du Centre Suisse

Des rentes et des impôts équitables : C’est la mi-temps !

C’est la mi-temps ! Nous avons lancé nos initiatives pour des rentes et des impôts équitables il y a presque 9 mois ! A mi-parcours de la phase de collecte, nous lançons maintenant une nouvelle vidéo de campagne. Car nous avons enfin besoin de plus d’équité pour tous les couples en Suisse.

Cette vidéo explique les objectifs essentiels de nos initiatives et vous soutient ainsi dans la collecte de signatures. C’est pourquoi nous vous invitons à liker, partager et commenter cette vidéo. Nous pourrons ainsi atteindre plus rapidement notre objectif.

C’est pourquoi nous vous invitons à liker, partager et commenter cette vidéo.

Vous trouverez en outre de plus amples informations sur le site internet.

www.Equite-Oui.ch

Maintenant nous avons besoin de votre soutien !

Signez nos deux initiatives et incitez votre famille, vos amis et vos connaissances à faire de même ! Parviendrez-vous à convaincre 5 autres personnes ? Plus vite nous aurons réuni les 100’000 signatures nécessaires, plus vite nous pourrons établir l’équité pour tous les couples.

Télécharger les feuilles de signatures ici !

Congrès d’été : Le Centre est prêt pour la campagne électorale

Cette année, le Congrès d’été du parti a donné le coup d’envoi des élections nationales de 2023 pour les candidats du Centre.

A cette occasion, les solutions du Centre ont pu être activement discutées, lors de différents ateliers thématiques consacrés aux thèmes prioritaires du parti, dont le pouvoir d’achat, la santé, le climat et la politique extérieure. Les candidats ont également pu profiter des conseils et astuces pour mener une campagne électorale efficace. Les groupements étaient également présents. Les Jeunes du Centre, les Femmes du Centre, Le Centre 60+, ainsi que l’Association chrétienne-sociale ont ainsi pu communiquer des informations sur leurs activités de campagne. En outre, la présidente du Conseil des Etats Brigitte Häberli-Koller et le président du Conseil national Martin Candinas se sont adressés aux candidats dans un message vidéo, à la fin duquel ils ont rappelé avec humour qu’eux aussi devaient encore faire campagne pour être réélus le 22 octobre 2023.

Un Centre politique fort est plus important que jamais
« Un Centre politique fort est plus important que jamais pour aborder les défis de la Suisse de manière constructive. Sans nous, pas de solutions, pas de consensus. Sans nous, pas de cohésion de la Suisse », a déclaré Gerhard Pfister dans son discours de campagne en faisant référence à la polarisation croissante de la société. « Le Centre s’engage pour la liberté, la solidarité et la responsabilité. Pour plus de nous. Et c’est précisément ce que nous voulons montrer pendant la campagne électorale », a poursuivi Gerhard Pfister.

Les défis de la Suisse en matière de sécurité
Lors d’un entretien, la conseillère fédérale Viola Amherd a évoqué les défis de la Suisse en matière de sécurité. « La guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine a modifié durablement l’architecture de sécurité sur notre continent. Elle nous montre que la sécurité n’est pas gratuite. C’est pourquoi il est essentiel que nous ayons une armée moderne et bien équipée et que nous puissions apporter notre contribution à la sécurité en Europe », a déclaré la conseillère fédérale. « Les travaux pour le nouveau département de la cybersécurité battent leur plein, a déclaré la conseillère fédérale Viola Amherd en faisant référence aux cyberattaques actuelles. Le nouveau Secrétariat d’Etat à la sécurité, qui sera également rattaché au DDPS, apportera lui aussi une contribution importante à la sécurité de la Suisse en ces temps difficiles », a poursuivi la ministre de la défense.

Votations populaires du 18 juin

Communiqué de presse

Le Centre Genève a pris connaissance des résultats des votations du jour. Nous sommes particulièrement satisfaits puisque pour les 9 objets soumis en votations, les résultats correspondent aux prises de position du parti. Le Oui à la loi Climat va permettre d’accélérer la transition énergétique et de réduire notre dépendance aux importations d’énergies fossiles.  À Genève, le Oui au congé parental est une excellente nouvelle pour les familles et le rejet de l’IN 185 permet de préserver l’équilibre fiscal du Canton.

Loi Climat
Le Centre est très satisfait du Oui à la loi Climat. Notre parti s’est engagé avec succès en faveur de cette loi équilibrée qui se concentre sur l’innovation et les technologies renouvelables plutôt que sur les interdictions. Il s’agit d’un vote capital pour l’avenir qui permettra à la Suisse de contribuer à la protection du climat tout en créant des opportunités dans le domaine de la transition énergétique. Nous renforçons ainsi notre sécurité énergétique et notre économie.

Réforme OCDE
Notre parti est satisfait de la large acceptation par le peuple de l’imposition minimale OCDE, d’autant plus que le Canton de Genève est particulièrement concerné par cette réforme. Les entreprises actives au niveau mondial dont le chiffre d’affaires est supérieur à 750 millions d’euros seront à l’avenir imposées à 15% au moins. Les recettes fiscales resteront ainsi en Suisse et pourront contribuer à financer les prestations publiques en faveur de la population.

Loi COVID
Même si la pandémie semble aujourd’hui être loin, il n’est pas exclu que de nouveaux variants dangereux du virus puissent apparaître. Avec le Oui à la loi COVID, nous continuons à garantir que les autorités puissent agir rapidement si la situation venait à se détériorer à nouveau, afin de protéger la santé publique et les personnes particulièrement vulnérables.

Initiative pour un congé parental.
Le Centre salue l’acceptation par le peuple de cette initiative. L’instauration d’un congé parental est nécessaire pour permettre aux parents de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle. Avec ce vote, Genève est à nouveau précurseur et nous espérons que cela permettra d’accélérer la concrétisation d’un congé parental au niveau national.

Initiative 181 « 1000 emplois »
Notre parti est satisfait du net rejet par le peuple de cette initiative qui, en plus de représenter un coût faramineux pour le Canton, était en inadéquation totale avec la réalité du marché du travail.

Initiative 185 « pour une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes
Le Non à l’IN 185 permet à Genève de préserver son équilibre fiscal. Cette initiative visait une hausse temporaire de 50% de l’impôt sur la fortune. Or, Genève est déjà le canton qui taxe le plus. Cette mesure concernait notamment les entrepreneurs, puisque l’outil de travail entre dans le calcul de la fortune. Le risque était réel pour Genève de voir partir de nombreux contribuables, mettant ainsi à mal les finances cantonales. Le Centre est donc très satisfait du résultat du jour et du refus clair par le peuple d’une nouvelle hausse d’impôts proposée par la gauche.

LEFI
Le Oui à la LEFI est une excellente nouvelle pour les petits propriétaires occupant leur logement. Le Centre s’est beaucoup engagé pour faire aboutir cette loi équilibrée. Le résultat du jour permet ainsi de régler sur le long terme la question de l’estimation fiscale des logements des propriétaires.

Protection de l’individu dans l’espace numérique
Notre parti, conscient des enjeux actuels liés au numérique, notamment en matière de contrôle des données personnelles, a soutenu ce nouvel article constitutionnel. Le plébiscite en faveur de ce texte est important et permettra notamment à Genève d’aller de l’avant pour développer une vraie souveraineté en matière de numérique.

Droit à l’alimentation
Le Centre s’est engagé en faveur du droit à l’alimentation et nous sommes très satisfaits de la large acceptation par le peuple de cet article constitutionnel qui garantit le droit à une alimentation adéquate ainsi que d’être à l’abri de la faim. Avec ce vote, Genève se donne les moyens d’élaborer une politique alimentaire veillant à assurer une alimentation suffisante, saine, locale et durable à toute la population.

Contacts :
Jacques Blondin, président
Vincent Gillet, secrétaire général

BILAN 2022-2023

Le Centre est constamment dans une perspective raisonnée et raisonnable, sur l’ensemble de la commune sans rester bloqué sur son coin de quartier.

Le Centre est dans une vision globale de la gestion de notre commune et des intérêts de ses habitants. Ce, sans perdre de temps sur des détails futiles.

Le Centre continuera à garantir la cohésion de notre commune en toute Liberté, Solidarité et Responsabilité.

Le Centre a activement participé et soutenu les Associations de Pregny-Chambésy et ce notamment sur les points suivants :

  • Un soutien social à la hauteur des besoins de nos habitants tel que : le local des jeunes, le restaurant scolaire, la petite enfance, le chalet de l’Ours, l’assistante sociale, les aînés.

  • La construction de la résidence Christinger, destinée prioritairement aux seniors de la commune.

  • Bien que le Centre ait essuyé un refus lors de sa première proposition de construction d’un parc sportif à Pregny, il a soutenu le nouveau projet.

  • Le Centre soutient une transition écologique raisonnée et raisonnable dans une vision élargie en réfléchissant au coût et qui permet d’aboutir à des résultats concrets.

  • Le Centre a œuvré pour le développement de la ligne du bus 59

Le Centre continuera, avec attention, de préserver une zone villa, sans développement inconsidéré afin de garantir la qualité de notre village, en évitant au maximum d’imposer des contraintes à la liberté de nos citoyens.

Les conseillères municipales, le conseiller municipal et notre conseiller administratif du Centre, agissent en ayant une ligne de conduite pour la préservation de Pregny-Chambésy et de ses habitants tout en restant indépendant quant à leur conviction.

REJOIGNEZ-NOUS POUR CONSTRUIRE UN AVENIR ENSEMBLE !

Rétrospective de la session spéciale 2023 

La session spéciale du Conseil national s’est achevée jeudi. Le Centre a défendu avec succès ses objectifs : le projet d’économie circulaire responsable, que nous avons largement contribué à élaborer, a été adopté, tout comme la motion d’Erich Ettlin sur la transformation numérique dans le domaine de la santé. En outre, le Centre a soutenu les orientations visant à renforcer la réglementation des banques d’importance systémique actives au niveau international. 
Les succès du Centre au Parlement
Un pas important vers la maîtrise des coûts de la santéLa digitalisation du système de santé est une des voies qui permettraient une meilleure maîtrise des coûts, en réduisant les inefficacités existantes. Selon une étude récente de McKinsey et de l’EPF, la digitalisation du secteur de la santé permettrait d’économiser plus de 10% des dépenses de santé! Mais la mise en œuvre doit se faire rapidement. Avec l’adoption de la motion du conseiller aux Etats du Centre Erich Ettlin:  « Plan directeur de la transformation numérique dans le système de santé », nous avons obtenu un nouveau succès vers une maîtrise des coûts de la santé, comme le demande d’ailleurs notre initiative «pour un frein aux coûts». Le Centre continue à maintenir la pression pour une mise en œuvre rapide des solutions numériques dans le secteur de la santé, comme le dossier électronique du patient ! Economie circulaire: utiliser les ressources de manière durable et protéger notre environnement Au Conseil national, Le Centre s’est engagé en faveur de l’initiative parlementaire de la commission de l’environnement pour accélérer le développement de l’économie circulaire. Le Centre a d’ailleurs joué un rôle important dans l’élaboration de ce projet. Ce dernier repose notamment sur la mise en place d’un système d’incitations ciblées pour que les produits soient davantage fabriqués de manière à pouvoir être recyclés. Nous continuerons à nous engager en faveur d’une utilisation rationnelle et durable des ressources, afin de préserver notre environnement. Credit Suisse: augmenter les fonds propres, interdire les bonusAprès la débâcle du Credit Suisse, Le Centre exige que les conditions qui ont mené à l’effondrement de la deuxième plus grande banque du pays soient analysées de manière minutieuse et objective, et que les adaptations nécesssaires de la réglementation actuelle puissent être identifiées. Il faut éviter que la population suisse n’ait à assumer à nouveau les conséquences d’une gestion irresponsable d’une grande banque. Lors de cette session spéciale, Le Centre a soutenu les propositions allant dans le sens d’une augmentation des fonds propres des banques d’importance systémique, d’une interdiction de versement des bonus aux dirigeants des banques qui bénéficient d’aides publques, et d’un renforcement des compétences de la Finma en matière de surveillance et de sanction. Lex Ukraine – une solution ciblée et compatablie avec la neutralitéL’invasion russe de l’Ukraineviole toutes les règles sur lesquelles notre société et notre sécurité sont construites en tant que pays européen démocratiqueEn aidant l’Ukraine à se défendre, nous nous défendons aussi nous-mêmes. Avec la Lex Ukraine, Le Centre propse une solution solidaire et compatible avec le droit de la neutralité (comme le rappel d’ailleurs une nouvelle expertise indépendante) autorisant la réexportation de matériel de guerre suisse par d’autres Etats, à l’Ukraine. Malheureusement, le Parlement a une nouvelle fois reporté le traitement de cet objet. Or, une solution rapide est nécessaire dans ce domaine. Le Centre continuera à s’engager pour des solutions qui permettent à la Suisse de contribuer à la sécurité en Europe et d’aider l’Ukraine à se défendre.
Le Centre prend ses responsabilités et s’engage pour des solutions viables. Nous vous remercions chaleureusement de nous soutenir dans cette démarche!

Comptes 2022 : baisse d’impôt impérative !

Le Centre a pris connaissance ce jour des comptes 2022 de l’État de Genève. Ces comptes présentent un excédent de 727 millions grâce à des recettes fiscales hors-normes provenant en particulier des secteurs phares de l’économie genevoise.
En 2022, le Canton a ainsi pu bénéficier de 1,76 milliards de recettes supplémentaires et en réalité le bénéfice se monte à 1,3 milliards puisque 600 millions ont été affectés à l’amortissement de la dette de la CPEG. Le Centre ne peut que se réjouir de la santé financière du Canton et relève que ces chiffres viennent à nouveau confirmer les effets bénéfiques de la RFFA et l’intérêt de disposer d’un cadre fiscal attractif favorisant le dynamisme économique et la création de richesses. Autre bonne nouvelle, au moment où les taux d’intérêt augmentent, la dette financière de l’État continue de diminuer, -948 millions en 2022, pour s’établir à 11,45 milliards.
Au regard des comptes 2022, un constat s’impose, Genève ne souffre absolument pas d’un manque de recettes ! En revanche, nous demeurons le Canton avec les charges les plus importantes, de même que celui qui exploite déjà le plus son potentiel fiscal. Ainsi, tuer la poule aux œufs d’or, comme le veut la gauche à travers ses nombreuses initiatives fiscales, serait à la fois absurde et dangereux. Nulle part ailleurs qu’à Genève la fiscalité est autant politisée, nulle part ailleurs on ne vote autant sur la question. Or, ces offensives répétées contre les conditions cadres créent déjà une insécurité fiscale dommageable pour notre canton. L’impôt sert à garantir la qualité des prestations à la population, à maintenir la capacité d’investissement de l’État et à assurer une juste redistribution des richesses mais il ne doit pas devenir une fin en soi. L’impôt doit servir le bien commun et non l’idéologie.
Aujourd’hui, alors que la RFFA a prouvé son efficacité et que les recettes de l’État ont augmenté massivement, il faut réduire la pression fiscale sur les personnes physiques, surtout au vu de la forte inflation que nous connaissons et du coût de la vie à Genève. En conséquence, Le Centre dépose un projet de loi visant une baisse significative des barèmes d’imposition pour la classe moyenne.

Le pouvoir d’achat de la population, en particulier des familles, s’en trouvera ainsi sensiblement amélioré. Il est urgent d’agir !


Jacques Blondin, Président et commissaire aux finances
Sébastien Desfayes, chef de groupe
Vincent Gillet, secrétaire général

Rétrospective de la session de printemps

Les succès du Centre au Parlement
Pour une réforme de la LPP solidaire des générations futures et socialement équilibrée
Après l’important oui à la réforme de l’AVS l’année dernière, Le Centre a tenu parole dans la réforme du 2ème pilier. Nous avons assumé notre responsabilité sociale et nous nous sommes engagés avec succès en faveur d’une réforme de la prévoyance professionnelle socialement équilibrée et solidaire des générations futures.

La polarisation croissante a malheureusement rendu plus difficile la recherche de solutions basées sur le consensus. La gauche en a d’ailleurs donné un nouvel exemple en annonçant un référendum avant même la fin des débats au Parlement.

Mais le projet final remplit les objectifs visés : la réforme améliore les rentes des personnes à faibles revenus ou exerçant plusieurs activités, elle prévoit des compensations équitables et ciblées pour la génération de transition et elle garantit le financement du système de prévoyance pour les générations futures. 

Dès le début, Le Centre a reconnu la nécessité d’abaisser le taux de conversion de 6,8 à 6 pour cent. Cela permettra de garantir les rentes des générations futures, ce qui est essentiel pour une véritable équité entre les générations.

Afin d’amortir socialement la baisse du taux de conversion, Le Centre s’est engagé avec succès pour des mesures de compensation équitables et ciblées. Grâce à l’abaissement du seuil d’entrée et de la nouvelle déduction de coordination, une plus grande partie du salaire sera assurée et davantage de personnes pourront se constituer une rente de 2ème pilier.
Un pas important vers un frein aux coûts de la santé

Grâce au Centre, l’explosion des coûts de la santé est enfin mise à l’agenda politique du Parlement. Après le Conseil national, le Conseil des États a lui aussi approuvé le contre-projet indirect à notre initiative « pour un frein aux coûts ».

A l’avenir, le Conseil fédéral devra fixer des objectifs de coûts et de qualité des prestations pour les quatre années suivantes. C’est un pas dans la bonne direction, même si l’obligation d’agir fait toujours défaut.

Notre initiative reste le moyen le plus efficace pour freiner durablement la hausse des coûts de la santé, puisqu’elle oblige tous les acteurs du système de santé à mettre en œuvre des mesures de frein aux coûts. C’est la seule façon d’attaquer le problème de l’augmentation des primes d’assurance maladie, à la racine. Nous continuerons cependant à nous engager de manière constructive en faveur d’un contre-projet efficace. 
Pour un approvisionnement énergétique sûr basé sur les énergies renouvelables

Au Conseil national, nous nous sommes engagés en faveur d’une politique énergétique moderne axée sur les énergies renouvelables indigènes et avons soutenu à l’unanimité le projet pour un approvisionnement en électricité.

L’objectif est de réduire notre dépendance vis-à-vis des énergies fossiles, de garantir l’approvisionnement en électricité de la Suisse sur la base des énergies renouvelables et d’atteindre les objectifs de la Stratégie énergétique 2050.

Nous avons clairement rejeté les propositions de l’UDC visant à assouplir l’interdiction de construire de nouvelles centrales nucléaires. Le Centre exclut toute nouvelle construction de centrales nucléaires.  Elles ne règleraient en rien le problème urgent de la sécurité de l’approvisionnement et freineraient au contraire le développement des énergies renouvelables en Suisse

Le projet retourne maintenant au Conseil des Etats. Nous continuerons à nous engager avec plusieurs interventions visant à accélérer le développement des énergies renouvelables.

Credit Suisse : les clarifications commencent maintenant

Credit Suisse : les clarifications commencent maintenant

Le Conseil fédéral, la BNS, la FINMA, en collaboration avec les responsables d’UBS, ont pris hier la meilleure des mauvaises décisions pour stabiliser la confiance des marchés financiers et protéger l’économie suisse.

La meilleure des mauvaises solutions a été prise

Le Centre déplore que le Credit Suisse n’ait pas été en mesure de rétablir la confiance des marchés par ses propres moyens. Malgré une bonne dotation en capital, le Credit Suisse a été confronté à une crise de confiance contre laquelle les mécanismes de soutien des liquidités de la BNS en tant que « lender of last resort » étaient manifestement insuffisants. L’échec du Credit Suisse est en premier lieu la conséquence de graves erreurs de décision managériales. La banque a ainsi abusé de la confiance que la population suisse avait placée en elle et a ainsi porté préjudice à la Suisse. « Le Conseil fédéral, la BNS, la FINMA, en collaboration avec les responsables d’UBS, ont pris la meilleure des mauvaises décisions pour stabiliser la confiance des marchés financiers et protéger l’économie suisse », déclare le président du Centre Gerhard Pfister. La solution trouvée hier n’a pas pu empêcher l’effondrement de Credit Suisse, mais elle a permis d’éviter pour l’instant de gros dommages et des risques incalculables pour la Suisse. Le Centre attend maintenant d’UBS et de Credit Suisse qu’elles assument leur responsabilité sociale dans cette phase de transition.

« Le Conseil fédéral, la BNS, la FINMA, en collaboration avec les responsables d’UBS, ont pris la meilleure des mauvaises décisions pour stabiliser la confiance des marchés financiers et protéger l’économie suisse »

Gerhard Pfister

Président du Centre Suisse

Clarifier rapidement si la surveillance et les mesures réglementaires seront suffisantes à l’avenir

Le Centre s’inquiète des risques que la solution adoptée fait peser sur la Suisse. Quinze ans après le sauvetage de l’UBS, le monde politique doit enfin assumer ses responsabilités et être prêt à prendre des décisions difficiles. « Il n’est pas acceptable que la population suisse doive à nouveau assumer les conséquences financières, juridiques et réputationnelles de la mauvaise gestion de Credit Suisse », déclare le président du groupe parlementaire Philipp Matthias Bregy.

« Il n’est pas acceptable que la population suisse doive à nouveau assumer les conséquences financières, juridiques et réputationnelles de la mauvaise gestion de Credit Suisse »

Philipp Matthias Bregy

Président du groupe parlementaire

Le Centre partage l’indignation de la population et est prêt à apporter sa contribution pour des réglementations plus efficaces du secteur financier. Nous devons analyser le cas du Credit Suisse de manière autocritique, avec l’objectivité nécessaire. Les mécanismes « too big to fail » sont manifestement insuffisants pour éviter une crise de confiance, comme le démontre le cas de Credit Suisse. On peut néanmoins se demander si l’autorité de surveillance compétente, la FINMA, la BNS et l’ensemble du Conseil fédéral n’avaient pas la possibilité d’intervenir plus tôt. Il s’agit maintenant d’examiner comment le Parlement peut exercer son devoir de surveillance dans cette question. « Le Centre demande des éclaircissements sur la manière dont les autorités compétentes ont rempli leur devoir de surveillance et quelles mesures réglementaires doivent être mises en place pour éviter qu’un tel cas ne se reproduise à l’avenir », déclare le vice-président et conseiller aux États Charles Juillard.

« Le Centre demande des éclaircissements sur la manière dont les autorités compétentes ont rempli leur devoir de surveillance et quelles mesures réglementaires doivent être mises en place pour éviter qu’un tel cas ne se reproduise à l’avenir »

Charles Juillard

Vice-président du Centre Suisse

Soutien à une session extraordinaire – il faut une assise parlementaire à la solution trouvée

Le Centre soutient une session extraordinaire. Il est maintenant important que les décisions du Conseil fédéral, ainsi que de la Délégation des finances puissent trouver une assise parlementaire. Il s’agit en outre de clarifier quels sont les risques et les défis engendrés par la création de cette nouvelle banque. Il en va de la sécurité et de la stabilité des emplois en Suisse, de nos PME, de l’épargne privée et de nos institutions de prévoyance sociale. Il ne faut pas que la politique perde sa marge de manœuvre dans d’autres domaines importants en raison des risques que les pouvoirs publics prennent actuellement. « On peut se demander si la nouvelle grande banque ne devrait pas indemniser les garanties publiques reçues, sous une forme appropriée », déclare le vice-président du groupe parlementaire et conseiller aux Etats Pirmin Bischof. Le Centre veillera à ce que la responsabilité sociale soit dûment prise en compte dans les décisions politiques.

« On peut se demander si la nouvelle grande banque ne devrait pas indemniser les garanties publiques reçues, sous une forme appropriée »

Pirmin Bischof

Vice-président du groupe parlementaire