La meilleure des mauvaises solutions a été prise
Le Centre déplore que le Credit Suisse n’ait pas été en mesure de rétablir la confiance des marchés par ses propres moyens. Malgré une bonne dotation en capital, le Credit Suisse a été confronté à une crise de confiance contre laquelle les mécanismes de soutien des liquidités de la BNS en tant que « lender of last resort » étaient manifestement insuffisants. L’échec du Credit Suisse est en premier lieu la conséquence de graves erreurs de décision managériales. La banque a ainsi abusé de la confiance que la population suisse avait placée en elle et a ainsi porté préjudice à la Suisse. « Le Conseil fédéral, la BNS, la FINMA, en collaboration avec les responsables d’UBS, ont pris la meilleure des mauvaises décisions pour stabiliser la confiance des marchés financiers et protéger l’économie suisse », déclare le président du Centre Gerhard Pfister. La solution trouvée hier n’a pas pu empêcher l’effondrement de Credit Suisse, mais elle a permis d’éviter pour l’instant de gros dommages et des risques incalculables pour la Suisse. Le Centre attend maintenant d’UBS et de Credit Suisse qu’elles assument leur responsabilité sociale dans cette phase de transition. |